La manipulation d’une autolaveuse est réglementée et soumise à de nombreuses directives destinées à assurer la sécurité de l’opérateur conducteur et des personnes évoluant à proximité de la machine. La conduite d’autolaveuse est confiée à des agents qualifiés et compétents, titulaires d’une autorisation de conduite mais ne requiert pas de CACES (cela vaut également pour les engins autoportés).
L’autorisation de conduite est délivrée pour une période 5 ans et s’inscrit dans un plan de formation. L’opérateur conducteur est formé par l’entreprise et/ou un organisme agréé et subit un test de connaissances. Il doit connaître les spécificités de son entreprise et maîtriser les consignes de sécurité afin d’être apte à agir convenablement en cas de besoin. Il est par ailleurs soumis chaque année à une consultation d’un médecin du travail qui devra vérifier et confirmer son aptitude à la conduite de machines de nettoyage industriel.
L’usage d’une machine de nettoyage nécessite la souscription à une ou plusieurs assurances spécifiques permettant à l’entreprise et à l’opérateur conducteur d’assumer leur responsabilité en cas d’incident. L’agent conducteur est formé au sein des locaux de l’entreprise aux spécificités d’usage de la machine afin d’être apte à effectuer ses tâches sans compromettre la sécurité de sa personne, des agents et publics environnants ainsi que des matériels et locaux.
Chaque machine doit être régulièrement révisée, contrôlée et inspectée. Après chaque usage, l’opérateur doit effectuer les tâches d’entretien nécessaires et vérifier son bon état avant chaque mise en service. Cette maintenance est sous la responsabilité de l’entreprise et de l’agent opérateur. Pour la sécurité de chacun et pour assurer la durée de vie du matériel, l’engin doit faire l’objet d’un entretien sérieux, régulier et soigné.
Pour éviter le danger et assurer un nettoyage efficace des locaux, la machine doit être équipée des accessoires adaptés à ses sols. En effet, il existe une vaste gamme de produits nettoyants et d’entretien ainsi que de brosses et disques assurant le lavage et le soin d’un ou de plusieurs types de revêtements. L’opérateur doit maîtriser ces spécificités et s’assurer de les respecter.
Comme tout engin, l’usage d’une autolaveuse est susceptible de provoquer des incidents à l’opérateur conducteur, au personnel de l’entreprise et aux passants évoluant à proximité de la machine. L’entreprise doit au minimum souscrire un contrat de responsabilité civile professionnelle.
Cette assurance suffit pour la conduite d'autolaveuses manuelles et autotractées, à la condition pour ces dernières que le personnel utilisateur détienne une autorisation de conduite et que l’assureur ait connaissance de l’utilisation de l’engin. Pour les modèles autoportés, l’entreprise doit souscrire un contrat d’assurance spécifique propre à la machine.
Ces assurances permettent à l’entreprise de couvrir les risques d’accident envers les personnes et les biens et les dégâts occasionnés au mobilier et aux surfaces nettoyées. Selon les incidents et leur contexte, la responsabilité peut être attribuée à l’entreprise, à l’opérateur conducteur ou à ces deux parties conjointement. L’entreprise est responsable en cas de manquement dans le cadre de l’organisation du travail de nettoyage, d’un défaut de matériel, d’un mauvais aménagement de la zone à nettoyer.
Quant au conducteur opérateur, il est tenu responsable des incidents et accidents survenus par son comportement de conduite. En effet, s’il a une conduite à risque, s’il ne respecte pas les réglementations établies en termes de sécurité ou s’il prend mal en charge la machine, il est alors considéré comme seul en faute. En revanche, dans le cadre d’un défaut matériel, d’un défaut mécanique, d’un défaut d’entretien ou d’un défaut de contrôle obligatoire, le conducteur et l’entreprise de nettoyage peuvent être tenus conjointement responsables. Dans tous les cas, l’entreprise se doit de confier la manipulation des machines d’entretien à un personnel compétent et qualifié, titulaire d’une autorisation de conduite spécifique. Ce personnel se doit de respecter les règles de conduite, de connaître la machine et son fonctionnement, les bonnes pratiques à adopter ainsi que les règles d’entretien.
Le conducteur doit impérativement savoir se protéger et respecter les réglementations en vigueur en matière de prévention. Pour se protéger efficacement dans le cadre de l’utilisation d’un engin de nettoyage industriel, l’opérateur conducteur doit porter une tenue adaptée.
Cette tenue consiste en une combinaison ou un pantalon épais et résistant, capable de le protéger en cas de projection de produit, et en des chaussures de sécurité antidérapantes pour éviter le risque de chute sur sol mouillé et de blessure en cas de décrochement de disque.
Il se doit également de porter un masque et des gants lorsqu’il manipule les produits d’entretien, notamment s’il s’agit de produits corrosifs. Enfin, le port de protections auditives est exigé si le volume sonore de la machine utilisée dépasse 80 décibels. Il faut également savoir que l’usage de machines de nettoyage soumet l’opérateur aux vibrations mécaniques.
Celles-ci sont produites par l’engin en fonctionnement et transmises à l’agent par un contact direct. Si leurs effets dépendent de leur fréquence, de leur accélération, de la durée d’exposition et de la partie du corps qui est touchée (mains et bras ou totalité du corps), elles peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé. Les effets sont multiples (perte du sens du toucher, tendinite, arthrose, lombalgies, lésions articulaires, troubles digestifs, respiratoires ou encore de la vision) et doivent être connus du conducteur.
Une autolaveuse ne peut être conduite par un opérateur qui ne serait pas habilité. En effet, l’agent conducteur doit maîtriser les règles de sécurité et la prévention des risques. Il doit connaître la signalétique de circulation et des risques. Il doit être capable d’identifier les facteurs d’accident et les risques rencontrés sur un trajet. Par ailleurs, il est indispensable qu’il maîtrise l’interprétation des informations relatives à la machine utilisée (plaque de charge, stabilité, etc.) et il doit être capable d’effectuer les opérations de vérification, contrôle et maintenance de l’engin. L’opérateur se doit lors de chaque utilisation de s’efforcer de prévenir tout risque pour sa personne et pour les agents et passants à proximité de la machine.
La conduite des machines de nettoyage est soumise à une réglementation stricte. Si les autolaveuses non tractées ne nécessitent aucune autorisation de conduite, les engins tractés et autotractés avec un conducteur marchant en requièrent une. Quant aux machines autoportées, c’est-à-dire avec conducteur assis, elles ne peuvent être conduites sans autorisation de conduite.
Une obtention de conduite est délivrée pour une durée de 5 ans seulement. Seul le personnel qualifié est ainsi habilité à conduire la machine de nettoyage et l’attribution de cette autorisation demeure sous la responsabilité du chef d’entreprise. Dans le cadre de l’autorisation de conduite, le conducteur habilité est soumis à certaines conditions, dont la délivrance d’une aptitude médicale à la conduite par le médecin du travail pour une durée d’un an. Il doit être impérativement formé à la conduite par un formateur agréé au sein de l’entreprise ou issu d’un organisme compétent il doit répondre à un test de connaissances valable également pour une durée de cinq ans.
Sa formation doit intégrer toutes les spécificités de l’entreprise, les risques qui y sont possibles et le plan de circulation à y respecter. L’autorisation de conduite, nominative, ne pourra être attribuée au conducteur qu’à la condition qu’il remplisse l’ensemble des conditions préalables.
Le conducteur doit impérativement maîtriser les réglementations en vigueur en termes de sécurité, de prévention et de conditions de conduite. Il se doit de connaître les caractéristiques, le fonctionnement et le dispositif de sécurité relatif à chaque engin ainsi que l’ensemble des règles de sécurité à respecter dans le cadre de la conduite de la machine au sein de l’entreprise, pour sa personne, les personnels et individus à proximité, les matériels et les locaux.
L’autolaveuse, véritable alliée pour nettoyer les sols de petites et de grandes dimensions, ne peut être utilisée sans posséder une certaine connaissance des protocoles d’utilisation, d’entretien et de sécurité.
On trouve actuellement dans le marché des autolaveuses non tractées, des modèles autotractés et des machines autoportées. Qu’il s’agisse d’appareils de petit ou de grand format, leur fonction consiste à aspirer, laver puis sécher les sols. Pour les appareils non tractés, à fonction manuelle, aucun permis n’est requis et pour les machines autotractées, un conducteur debout doté d'une autorisation de conduite doit les diriger.
Les autolaveuses autoportées, avec conducteur assis, exigent d'effectuer une formation spécifique qui doit être suivie par l’opérateur (qui doit avoir obtenu la mention de "succès" aux évaluations).
Il convient d’abord de choisir une autolaveuse qui convient au volume de la zone à nettoyer. A titre d’exemple, un modèle de petite taille est mieux adapté aux espaces réduits ou au nettoyage de la résidence d’un particulier. Par contre, en industrie et dans les grands espaces publics (écoles, cliniques, bureaux, centres...) un appareil puissant et de grande taille est mieux approprié. Pour leur fonctionnement, le protocole général suivant est recommandé :
Entretenir adéquatement une autolaveuse de façon régulière permet de garder l’appareil en bon état et d’en assurer la durabilité. Assurez-vous de toujours bien vidanger les eaux usées contenues dans le réservoir et de bien rincer le flexible ainsi que la trappe de vidange (que vous laisserez ouverte pour permettre l'aération). Lorsque vous notez l'usure d'une pièce de l'appareil, remplacez-la rapidement.
L’utilisation d’une laveuse de sol est soumise à une certaine réglementation et nécessite le respect de règles et de précautions destinées à assurer la sécurité de l’opérateur utilisateur et des personnes présentes sur les lieux. En effet, il faut être conscient que toute machine de nettoyage peut causer directement ou indirectement des dommages sur des biens ou des personnes évoluant à sa proximité.
Cette assurance responsabilité civile est la couverture minimale que l’entreprise doit souscrire pour l’utilisation d’une telle machine. Néanmoins, les conditions peuvent évoluer selon le modèle utilisé :
Il n’est pas possible pour une entreprise d’être couverte en cas de dommage si le personnel utilisateur n’est pas habilité à une telle manœuvre. Souscrire de telles assurances est donc utile pour assurer la bonne réalisation du nettoyage en entreprise que ce soir lors de l'achat ou de la location d'une autolaveuse.
La RC Pro est l’assurance de Responsabilité civile professionnelle que l’entreprise de nettoyage se doit de souscrire pour être couverte. En effet, cette formule permet de la protéger en cas de tout risque d’accident sur les biens et les personnes présents lors de l’utilisation de la machine.
Elle couvre également tous les dommages et dégâts occasionnés sur les surfaces ou mobilier par la machine ou les produits d’entretien utilisés. Enfin, elle permet d’assurer la bonne réalisation du nettoyage.
L’acquisition d’une ou de plusieurs nettoyeuses de sol représente un budget conséquent pour une entreprise. L’acheteur espère donc en bénéficier sur le long-terme et s’assurer que leur niveau de performance soit durable. Heureusement, les fournisseurs d’autolaveuses proposent des garanties.
Elles portent sur la machine elle-même, sur les pièces ou sur la main d’œuvre en cas de réparation.
Lors du choix d’une machine nettoyante professionnelle, la prise en compte des conditions de garantie est primordiale et peuvent varier selon la marque ou le distributeur concerné. Les critères auxquels il faut être attentif sont, tout d’abord, la durée de la garantie et son étendue, ensuite les conditions d’acceptation de réparation ou de remplacement, et, enfin, la procédure à suivre.
La durée de garantie d'une autolaveuse varie généralement entre 1 et 2 ans, tandis que les pièces et les accessoires sont généralement assurés pour 6 mois. La garantie couvre les défauts de fabrication, les erreurs d’assemblage et les pièces défectueuses.
Toute panne imputable à l’usure normale, à une mauvaise utilisation de la machine ou au choix de produits inappropriés ne sera donc pas prise en charge. Très souvent, c’est le revendeur qui organise la procédure de réparation et gère la garantie, pas le fabricant lui-même. Il incombe à l’acheteur de renvoyer l’appareil ou les pièces concernées et assume lui-même les frais de transport.
Certains vendeurs incluent, dans leur système de garantie, la fourniture d’une machine de remplacement pendant la durée de la réparation. Des services de réparation à distance, par téléphone, sont quelquefois proposés pour solutionner des pannes légères, rapidement et gratuitement.
En étudiant attentivement les conditions de garantie, l’acheteur devrait profiter d’une machine performante sur le long-terme. Quelques astuces favorisent également la longévité des laveuses de sol. Le choix d’un modèle simple évite de devoir remplacer régulièrement de multiples accessoires. L’usage de produits parfaitement adaptés à la machine est également essentiel pour la préserver sur la durée.
Appareil électrique doté d’une mécanique complexe, l’autolaveuse nécessite un entretien constant, mais aussi une vigilance particulière quant à son stockage, surtout en période de froid. Des conditions d’entreposage optimales vous éviteront, dans la durée, des dégradations et usures prématurées, et donc des coûts supplémentaires.
Voici des conseils à suivre pour le bon entreposage de votre engin nettoyant :
1 ⇒ Nettoyez bien votre matériel avant de le stocker :
Un bon entreposage de votre laveuse de sol commence par une vidange, un nettoyage et un séchage de l’ensemble des différentes pièces sollicitées lors du fonctionnement de l’appareil.
2 ⇒ Référez-vous à la notice de votre appareil :
Faut-il démonter l’entrainement de brosse ? Laisser l’assemblage de la lamelle en position soulevée ? Ces prescriptions techniques peuvent varier en fonction de votre appareil. Pour optimiser son stockage, une seule solution : vous référer à la notice de votre machine.
3 ⇒ Entreposez votre autolaveuse à l’intérieur :
Une pièce bien isolée vous garantira des variations de températures moindres permettant de ne pas fragiliser ou endommager votre appareil. Plus l’amplitude thermique sera importante, plus le risque pour votre appareil sera à considérer.
4 ⇒ Vérifiez la température du lieu de stockage :
Si la température de stockage de l’engin doit être comprise entre 0° et +40°, une température comprise entre 10° et 20° contribuera à assurer la bonne maintenance de votre appareil. Cela est d’autant plus important pour les autolaveuses à batterie dont la durabilité sera largement amoindrie par de mauvaises conditions de stockage. La température de stockage est le facteur numéro 1 de l’usure de la batterie.
5 ⇒ Optez pour un lieu d’entreposage sec et aéré :
La sensibilité d'une machine nettoyante à son environnement ne s’arrête pas au froid. Comme pour tous les appareils électriques, il faudra protéger l'appareil de l’humidité. S’il s’agit d’une machine consommatrice d’eau, elle n’en est pas pour autant moins sensible à cet élément.
Si la température de stockage de l'engin doit être comprise entre 0° et +40°, le gel peut avoir des conséquences directes sur le bon fonctionnement de l'appareil. Les dysfonctionnements et pannes générées par le gel ne seront pas pris en compte dans le contrat de garantie de votre machine.
Si vous n’avez pas d’autre choix que d’entreposer et stocker votre matériel dans un local où la température peut atteindre le point de gelée, veillez à bien vidanger et sécher l’ensemble des composants et pièces comme notamment le réservoir et les tuyaux afin d'éliminer toute présence de liquide.
Utiliser une machine à nettoyer les sols extérieurs est un plus en termes de productivité. Facile à Manœuvrer, elle offre des garanties de performance tout en étant intéressante pour la sécurité car du fait que le séchage se fait dans la continuité du lavage, le sol est directement praticable et sans risque de chute.
Pour conduire une machine de nettoyage, il faut respecter certaines règles. La première est de porter un équipement de sécurité complet. Pour une machine autotractée, des chaussures de protection avec semelles antidérapantes sont nécessaires. Pour une machine thermique, il faut y ajouter des équipements de protection auditive.
Afin d'utiliser une laveuse de sol de manière optimale, il faut suivre les étapes suivantes :
Pour une performance optimale, le type de machine nettoyante n'est pas le seul élément à prendre en compte. Il faut aussi choisir une brosse adaptée.
Le choix d'une brosse se fait aussi en fonction de la dureté du sol et du nettoyage souhaité (lavage, polissage, décapage ou lustrage). Pour s'y retrouver, une couleur, du blanc au noir, est attribuée à la brosse en fonction de son usage. Pour une autolaveuse en extérieur, il faut donc privilégier les brosses sombres.